Le CVG a mis au point deux procédés innovants à partir de la graine de lin

Dans le cadre du 7 ème appel à projet R&D du Fonds unique interministériel de France FUI et suite au 5ème appel à projet du Gouvernement wallon, les deux pôles de Compétitivité : « Industries et Agro-Ressources » (IAR) et « Agro-industrie Wallonne » (WAGRALIM) ont labellisé le projet TECHFLAX « Valorisation non alimentaire des coproduits issus du fractionnement de la graine de lin ». Ce projet porte sur la valorisation des fractions issues du raffinage de la graine de lin.

Dans un premier temps, TECHFLAX vise à développer la fraction (triglycéride) de l’huile de lin en produisant de nouveaux matériaux biopolyols utilisables dans les colles, les peintures, les adhésifs, les emballages, etc.

En deuxième lieu, ce projet vise la valorisation non alimentaire de la fraction mucilage de la graine de lin. Il s’agit d’une fraction riche en polysaccharides qui seront transformés en oligosaccharides ou utilisés dans des applications cosmétiques, biomédicales et pharmaceutique tels que les pansements innovants par exemple.
Le CVG est intervenu plus particulièrement sur le second axe de recherche c’est-à-dire sur la transformation chimique du mucilage de lin (réticulation et hydrolyse) et sur la purification des fractions oligosaccharidiques.

  • Les oligosaccharides révèlent un fort potentiel pour la stimulation des cellules cutanées.

Ce projet a abouti à la mise au point d’un procédé d’obtention de fractions oligosaccharides issues de la graine de lin. L’étude biologique de ces fractions a permis de mettre en évidence une activité de réparation tissulaire dont le potentiel pourrait être révélé tant sur des applications cosmétiques, que pour des traitements thérapeutiques.

  • Des hydrogels permettant la modulation de la pénétration cutanée d’actifs cosmétiques :

Techflax a permis le développement d’un procédé industrialisable de réticulation et de purification du mucilage de lin. Ce mucilage de lin réticulé a montré son potentiel dans le domaine des hydrogels, par exemple en application cosmétique en association avec des phospholipides. Deux brevets ont été déposés sur ce projet, dont un brevet conjointement avec le CVG, l’Université de Reims, l’université de Rouen et Vandeputte huileries.