L’innovation au service de la condition animale

La SRC Telemaq a mis au point un aérosol pour gérer les affections respiratoires des chevaux

Une nouvelle voie thérapeutique, permettant à la fois une gestion ciblée de l’immunomodulation et des affections respiratoires du cheval athlète, a été développée dans le cadre du projet Imopeq (Immuno MOdulation Pulmonaire EQuine) auquel a participé la SRC Telemaq. Cette SRC, spécialisée dans les systèmes mécatroniques et la technologie piézoélectrique, a mis au point un nouveau générateur d’aérosol (développé initialement pour l’aérosolthérapie chez l’homme) pour traiter les affections respiratoires des chevaux. Ce dispositif de médecine vétérinaire innovant est basé sur la technologie, récemment brevetée par la SRC, de micronisation par membrane vibrante micro-perforée à base d’éléments piézoélectriques.
Le générateur d’aérosol développé permet d’envisager une gestion plus spécifique des pathologies respiratoires équines en améliorant leur diagnostic, leur traitement et leur prévention. «  Nous nous sommes particulièrement intéressés au dispositif d’administration non intrusif par aérosol (rapidité du traitement, compacité et autonomie) » ajoute Jean-Denis Sauzade, Directeur de la SRC Telemaq. Cette technologie a pour avantage sa capacité de miniaturisation, sa très faible consommation (fonctionnement sur piles ou batterie), son absence de volume mort et son temps de réponse de quelques millisecondes. La technologie de nébuliseur à membrane vibrante micro perforée se développe rapidement à travers une grande variété d’applications comme l’aérosolthérapie, l’humidification des voies respiratoires et des tissus organiques, l’humidification des enceintes, la désinfection des surfaces par voies aériennes, la distribution de fluide, la diffusion de parfums ou de déodorants ou encore la diffusion de produits chimiques.

 

La SRC ValoTec dépose un brevet en copropriété sur la localisation d’implants

ValoTec, SRC spécialisée dans le prototypage rapide, a déposé un brevet en août 2013, en copropriété avec l’Institut de Myologie (Groupe Hospitalier Pitié Salpetrière), sur des implants de localisation de petits animaux dans leur cage collective. Ce brevet est le fruit d’un projet financé par Bpifrance. Le projet continue avec un financement du Feder (Fonds européen de développement régional). Il a pour but d’aider à la localisation des animaux utilisés lors de tests pré-cliniques, d’analyser leurs déplacements et leur état d’activité. Les implants utilisés sur ces animaux permettent aux laboratoires de recherche d’obtenir des statistiques plus précises prenant en compte de plus nombreux paramètres et ce, dans de meilleures conditions. Grâce à cette nouvelle génération d’implants, les manipulations sont moins nombreuses rendant donc l’expérience moins traumatisante pour l’animal. Cela va ainsi dans le sens des directives européennes visant à l’amélioration de la condition animale. En outre, ce type d’enregistrement doit permettre une observation dans un environnement collectif avec toutes les interactions sociales possibles, de jour comme de nuit, et donc, créer moins de distorsion entre la réalité et l’expérience. ValoTec a dû faire face à diverses contraintes visant le perfectionnement des modalités d’expérimentation : réduire la consommation énergétique des appareils, leur toxicité, leur encombrement et faciliter leur implantation. « La SRC ValoTec a fait sauter les verrous technologiques et a permis d’aboutir à une solution technique qu’il reste bien sûr à éprouver » témoigne Jean-Yves Hogrel, Responsable du Laboratoire de Physiologie et d’Evaluation Neuromusculaire à l’Institut de Myologie. Cette technologie a été l’occasion pour ValoTec de développer de nouvelles compétences basées sur l’électronique basse consommation, l’électromagnétisme, la télé-alimentation et la miniaturisation. Un savoir-faire qui, pour Jean-Christophe Lourme, Directeur de la SRC, leur apporte une expertise sur les problématiques de télé-alimentation. Ainsi le brevet sur la localisation d’implants sera exploité via la production de dispositifs ou via des licences permettant à des partenaires d’utiliser la technologie.